Depuis le début, pandémie rime avec hausse des prix… La tendance est européenne. Mais elle est particulièrement marquante en Belgique, dont le marché immobilier est réputé pour sa grande stabilité. En quatre ans, les prix des maisons ont augmenté de 22,7% et ceux des appartements de 20,5 % !

Mais bonne nouvelle, 2023 sera probablement l’année de la stabilité, puisque les prix vont connaître un ralentissement de croissance. L’inflation prévue pour 2023 devrait avoisiner les 1,5%. Mais est-ce que cela signifie vraiment un retour à la normale pour le secteur de l’immobilier ?

Sources: La Libre & We Invest

Avant toute chose :  comment expliquer cette augmentation de prix dans le secteur de l’immobilier ?

2 principales raisons ont expliqué cette hausse: le covid, bien entendu, et le télétravail, généralisé pendant près de 2 ans, qui ont créé un vrai changement dans les mentalités des Belges et dans leur manière de vivre chez eux: une envie de plus d’espace, plus de verdure, parfois plus excentré aussi… Des milliers de Belges ont ainsi voulu faire l’acquisition d’un nouveau logement, causant un vrai écart entre l’offre et la demande. Et on le sait tous: lorsque la demande augmente, les prix augmentent !

La deuxième raison s’explique par les taux d’emprunt plancher et encore revus à la baisse... mais aussi la perspective de leur augmentation. Les comptes épargnes ne rapportant plus rien et les marchés boursiers étant parfois très volatiles (surtout en temps de crise), nombreux sont les investisseurs qui se tournent vers la brique pour placer leur argent. Et à nouveau : qui dit demande abondante, dit nivellement vers le haut des prix.

À l’inverse, un autre élément vient contrebalancer cette hausse des prix: la guerre en Ukraine. Si elle venait à perdurer, la croissance économique serait revue à la baisse et avec elle la croissance des prix des logements.

À quelle sauce 2022 va-t-elle nous manger?

Comme si cela ne suffisait pas, d’autres éléments viennent remettre une couche dans la fluctuation du marché immobilier.

Le premier est écologique: les engagements énergétiques de l'Europe afin de réduire ses émissions de gaz à effet de serre, couplé à l’augmentation drastique des prix du gaz et de l’électricité, poussent les ménages à davantage isoler leurs logements (et d’autant plus grâce aux réductions et avantages financiers qui sont proposés).
MAIS si les autorités belges poussent dans ce sens, une nouvelle donnée vient amenuiser leurs efforts: l’augmentation du prix des matières premières, déclenchée par la crise sanitaire et accentuée par le conflit russo-ukrainien. Bois, matériaux isolants, acier, métaux non ferreux ont augmenté de 15 à 25 % en 2021, puis 12% supplémentaires depuis le début du conflit ! Ceci engendre un plus gros coût pour les rénovations, mais a également un impact significatif sur le prix des nouvelles constructions !

Qu'en retenir ?

Tous ces éléments n’aident pas les candidats à l’acquisition à savoir quel choix faire: acheter, ne pas acheter, investir dans la brique tant que les taux sont bas ou attendre une stabilisation des prix... Il y a de quoi se sentir perdu !

C’est là qu’un agent immobilier peut vous être d’une précieuse aide : il saura vous faire une analyse objective de conjoncture au temps T, même s’il ne dispose pas d’une boule de cristal, se projeter dans un futur proche, et, basé sur ces éléments et votre situation personnelle, vous diriger vers la meilleure solution.

Si vous souhaitez avoir plus d'info à ce sujet ou sur ses applications à votre situation personnelle, n'hésitez pas à contacter nos conseillers immobiliers par mail sur info@weinvest.be ou sur notre site web We Invest. Nous sommes disponibles 7 jours sur 7 pour répondre à toutes vos questions !