Sources: La Libre immo, Jeremy Henderson et la Confédération Construction

« La PEB (performance énergétique des bâtiments) c’est une approche globale. On, va jouer sur l’isolation, la ventilation, les énergies renouvelables, un nouveau système de chauffage,… il faut vraiment prendre la PEB dans son ensemble et c’est là qu’on va voir une différence par rapport aux anciennes constructions. Un ancien bâtiment, même rénové entièrement, pourra difficilement atteindre une PEB aussi importante, il sera possible de réduire ses consommations, mais le bâtiment n’as pas été conçu et étudié en amont pour diminuer totalement ces pertes, ce qui est par contre possible avec une construction neuve ou une rénovation assimilée à du neuf. » indique Jeremy Henderson, conseiller immobilier chez We Invest et ancien certificateur PEB.

Concrètement, dans une construction totalement neuve, les normes PEB passif 2015 imposent que la performance du bâtiment ne soient jamais en deçà de la lettre B, c’est à dire une consommation en énergie primaire inférieure à 95kWh.
Dans le cas d’une rénovation lourde « assimilée à du neuf », on peut aller jusqu’à la lettre C (moins de 150 kWh). Par rénovation assimilée à du neuf, on entend des travaux de rénovation qui touchent au moins 75 % de la superficie de déperdition du bâtiment et qui prévoient aussi le remplacement de toutes les installations techniques. Les exigences à respecter sont alors les mêmes que celles pour le logement neuf, moyennant toutefois l’application d’une marge de souplesse de 20 %. L’un comme l’autre, ce sont des normes tout à fait acceptables puisque dans un bâtiment existant des années 50-60, on est généralement dans du G, soit une consommation supérieure à 345kW/h: On est donc entre 2 et 8 fois plus performant !
Enfin, nombreuses sont les interventions sur une habitation existante, de nature à améliorer sa PEB: installation d’une chaudière à condensation, isolation des murs, du sol ou du toit, placement de vitres à haut rendement, installation de panneaux solaires, etc.

« Le standard passif en rénovation est rare » admet Gilles Robrecht architecte et propriétaire d’une des rares habitations passives, née d’une rénovation à Bruxelles qu’il a lui-même réalisée. Au programme, une vaste opération d’isolation parfois intérieure, parfois extérieure, suivie par la pose d’un châssis triple vitrage puis enfin la traque à la moindre fissure ou petit trou à reboucher de la cave au grenier, pour obtenir l’étanchéité de l’air qui fut, selon Robrecht,  la phase la plus critique dans la rénovation.
« Peu l’ont fait. C’est plus facile à mettre en place pour une construction (…) Par ailleurs l’urbanisme n’est pas souvent confronté à ce type de chantier et certaines interventions -telles que l’isolation extérieure des murs- ont posé problème ». À noter toutefois que pour ce type de rénovation, nombreuses primes existent afin d’encourager les propriétaires dans leur démarches.

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